Dans le Jardin des mots

Archive pour la catégorie 'Réflexions diverses'

Agonie

Posté : 7 janvier, 2025 @ 4:23 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

COUV un monde sans sépulture

 

Notre siècle commençait à peine et se mourait déjà. Une guerre sournoise fomentée par une poignée d’hommes attaquait de toutes parts en petits commandos, semant la peur ici et là, pour ne pas dire partout. On ne savait pas où le mal allait frapper, on ne savait pas quand il tuerait, mais le malheur s’abattrait à nouveau sur d’autres cœurs innocents, c’était désormais certain. Des mères pleureraient leurs enfants, des familles seraient amputées de leurs proches et la Terre, notre belle Terre commencerait à sombrer pour de bon. Combien de temps nous restait-il ? Telle était la question.

Il était sans doute écrit sur le grand livre de la Vie que notre civilisation ne pourrait prospérer davantage. L’esclavage avait été aboli depuis un peu plus de cent cinquante ans. On avait tenté d’éradiquer la misère – sans grand résultat à vrai dire − mais la tâche revêtait d’une telle ampleur…

Par ailleurs et bien que nous n’ayons formulé aucune requête à ce sujet, les femmes venaient tout juste d’obtenir le droit de porter une ceinture assez spéciale pour se faire exploser par le biais de celle-ci, de préférence dans un endroit médiatisé surchargé de monde ! Démence.

L’État d’urgence venait d’être décrété. La France se tenait sur ses gardes, une multitude de policiers et de militaires avaient été déployés en force afin d’assurer la sécurité de chacun. Serait-ce suffisant ?

L’hiver glissait insidieusement dans la nuit installée enveloppant d’un voile crépusculaire nos plus chères espérances. La Terre agonisait en silence absorbée peu à peu dans un Néant programmé…

Agonie

Le monde titube
Comme un oiseau blessé.
Une bombe ce matin
S’est ouverte à l’aurore.
Il n’est plus de rose à éclore
Dans les jardins de la vie,
Il n’y a que la mort
Qui rôde ici et là
Et rampe partout
Aux côtés de Satan,
Et le monde,
Ivre de tristesse et de peur,
Titube, se meurt à l’aurore
Dans la grande ronde de l’horreur.

© Monique-Marie Ihry  – septembre 2015… – (Extrait de mon recueil de poésie intitulé « Un monde sans sépulture », Collection Plume d’ivoire n° 3, Cap de l’Étang Éditions, 2017)

COUV un monde sans sépulture

L’empire de la nuit

Posté : 1 janvier, 2024 @ 3:54 dans Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

PARIS II La mélancolie du cygne

L’empire de la nuit 

 

Le ciel avait décidé de pleurer

sur la ville absente d’amour.

Un vide épousait le néant

dont l’obscur était de mise,

l’extrême d’un rien… d’un tout…

Il pleuvait sur le cœur

du marcheur épuisé, empêché

d’aligner ses pas impuissants

dans le vague des flaques

qui reflétaient la lumière

dégoulinante des réverbères.

La ville imposait son empire

sur les âmes dépouillées,

en attente d’un possible lendemain,

lorsqu’il ne pleurerait plus

dans les cœurs errants

privés d’un toit

au sein d’un vide démocratique

institutionnalisé.

Le ciel larmait toujours.

Ruisselante, l’âme

pâlissait au fur et à mesure

de cette pluie épanchée en abondance

sur les pavés ruisselants,

entre deux coups de tonnerre

vrombissant,

ébranlant le cœur à la dérive.

 

C’était un soir d’hiver,

sous les larmes amères

d’une pluie persistante,

sans armes, face au déluge

de l’amour éconduit,

dans une maison sans toit,

sous une averse diluvienne

dans le désert avéré

d’une vie sans apparent

devenir…

 

© Monique-Marie Ihry  – 1er janvier 2024 –

(aquarelle de l’auteure : »La mélancolie du cygne »)

 

Carapace / Coraza

Posté : 30 avril, 2023 @ 11:40 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, féminisme, Poemas en español, poèmes d'amour, Poèmes en français, Réflexions diverses, sensualité | Pas de commentaires »

AGRESSION 50 50

CARAPACE

 

Je suis en apparence nue,

mais cependant vêtue

d’une solide CARAPACE.

Ce que tu ignores,

c’est qu’insister à la porte de mon sexe

ne te mènera à rien !

Tu t’évertues à prendre ton dû

et je dois

− au nom de ma condition de femme –

me laisser faire sans concession

entre     deux

coups,

entre     deux

injures.

 

IVROGNE !

 

continue à frapper de la sorte,

JAMAIS   je ne te donnerai la clef

de mon âme.

Il n’est plus de passion

ni de flamme,

j’ai troqué mon corset

de femme soumise

contre une CARAPACE

que NUL et surtout TOI

 

ne pourra JAMAIS PLUS

 

ébranler !

 

©  Monique-Marie Ihry    -  20 juillet 2017  -

(huile sur toile de l’auteure intitulée « Agression » 50 x 50 (2002)

*

CORAZA

 

 

Me crees desnuda,

pero en realidad estoy vestida

de una indestructible coraza.

Lo que ignoras,

es que insistir en la puerta de mi sexo

¡no te llevará a ninguna parte!

Te afanas en obtener lo que TÚ necesitas

y debo

‒ en nombre de mi condición femenina –

someterme sin concesiones

entre       dos

golpes,

entre       dos

insultos.

 

BORRACHÓN,

 

sigue golpeando de esta manera,

NUNCA te daré la llave

de mi alma.

Ya no hay pasión,

ni llama,

he cambiado mi corsé

de mujer sumisa

por una CORAZA

que NADIE ‒ y especialmente TÚ ‒

 

¡NUNCA MÁS podrá de nuevo

 

quebrantar!

 

©  Monique-Marie Ihry    -  13.11.2020 -

L’état de bête

Posté : 11 novembre, 2022 @ 8:34 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

PARIS II La mélancolie du cygne

En ce 11 novembre 2022, voici un poème sur la guerre, sa monstruosité, en hommage à toutes les victimes d’un pouvoir qui se veut absolu en dépit de tout…

L’état de bête

 

Y a-t-il une excuse à la monstruosité

commise par des humains hantés

par la cruauté sans cesse alimentée

par les démons d’une guerre

autorisant tous les pouvoirs ?

Les hommes connaissent-ils la culpabilité

Lorsqu’un enfant se meurt de peine ensanglantée,

que l’âme se débat avec l’horreur, la détresse

cimentée au plus profond du cœur pour l’éternité ?

Il n’est point de pardon pour effacer le crime

commis sur un enfant, une pauvre victime

malgré elle soumise au dictat d’un pouvoir

qui bombarde les maternités, les hôpitaux

et mutile la vie au berceau de l’innocence.

On ne peut qualifier d’humain la bête cruelle

dépourvue de raison, dont la soif rituelle

d’insuffler son venin se commue en devoir !

 

Certes, le soldat est contraint d’obéir

à un maître assoiffé de pouvoir.

Certes, il doit répondre à des ordres.

Mais lorsque le cœur orphelin déborde,

l’on se souvient des viols, des outrages, des horreurs

qui n’avaient pas été ordonnés…

On se souvient de ceux que l’on a aimés

et l’on pleure ces moments de grâce

à jamais disparus…

 

© Monique-Marie Ihry – 8 décembre 2020 -

(aquarelle de l’auteure intitulée « La mélancolie du cygne »)

Mesures préventives / Medidas cautelares, Recueil de poésie de José María Molina Caballero traduit en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 17, Cap de l’Etang Editions

Posté : 5 novembre, 2022 @ 2:48 dans Poemas en español, Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

COUVERTURE 1ère José Maria MESURES PREVENTIVES 5 novemvbre 2022

Fruit de beaucoup d’années de réflexion et d’un travail exigeant, Mesures préventives est un ouvrage très accompli, mature et original dans lequel le poète renommé José María Molina Caballero réunit un ensemble de poèmes composés d’hendécasyllabes non rimés très émouvants. Avec une approche philosophique, sa poésie existentielle scrute les lumières et les ombres de la condition humaine et s’assimile à une sorte de jugement dans lequel est mis en évidence un compromis esthétique réussissant à captiver l’attention du lecteur. C’est un recueil de poésie élaboré avec une structure métrique rigoureuse dans lequel nous découvrons une grande force expressive, une cohérence et une unité thématique. Cet ouvrage excellent, tant sur le plan de la forme que du contenu, a reçu l’éloge unanime de la critique littéraire.

Dans cet ouvrage rédigé avec une structure métrique rigoureuse, nous trouvons à la fois une grande force expressive, une cohérence et unité thématique.

Cet ouvrage excellent, tant sur le plan de la forme que du contenu, a été nominé pour le Prix Andalucía de la Crítica 2022. Il a par ailleurs reçu un éloge unanime de la critique littéraire.

José María Molina Caballero est poète, auteur de récits et éditeur. Il est membre de l’Académie Royale de Cordoue et de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Antequera. Il est auteur de 15 ouvrages, directeur de la maison d’édition Ánfora Nova et de la revue du même nom. Il est membre du Conseil Consultatif du Centre Andalou des Lettres et du Conseil Social de l’Université de Cordoue. Il a reçu le Prix Cordobés del Año 2019, a été nominé pour le Prix Andalucía de la Crítica 2022, 2019, 2013, 2009 et 2006, a reçu le Prix Mecenas de la Literatura Andaluza “Manuel Altolaguirre”, le Prix National de Poésie « Ciudad de Benicarló”, la Bourse à la création littéraire du Ministère de la Culture, un Accessit du Prix National de poésie « Rafael Alberti-Unicaja »… Une partie de son œuvre a été traduite en anglais, en italien, en portugais, en serbe, en roumain et en français.

La traductrice Monique-Marie Ihry a fait des études de Droit et d’Espagnol. Elle est auteure de nombreux recueils de poésie, de romans et de littérature jeunesse. Elle est également traductrice espagnol-français et illustratrice. Elle a été récompensée par des prix prestigieux de littérature, dont ‒ pour ne citer que les plus récents ‒ le Prix Jean-Vincent Verdonnet 2022, le Prix Paul Verlaine 2021 (Metz), le Prix Visages du Nord 2021, le prix Jean Bonicel 2020, le Prix Jean Cocteau 2020 de la Société des Poètes français dont elle est membre, le prix de traduction François Victor Hugo 2019 de la Société des Poètes français pour sa traduction en français du recueil Langueur de la poète argentine Alfonsina STORNI, avec un rappel de ce même prix en 2020 pour sa traduction de Inquiétudes sentimentales la poète chilienne Teresa WILMS MONTT.

Renseignements sur l’ouvrage publié :

© Cap de l’Étang Éditions™, 13 rue du Château, Capestang (34310), France

Bruno SALGUES/SIRET : 753 039 981 00026

Numéro éditeur : 978-2-37613

BNF : 17841

Gencod : 3019008245105

Site web : http://www.capdeletang.com

ISBN : 978-2-37613-141-0

EAN : 9782376131410

Code Thema : DCF

Code Dewey : 841

Code CLIL : 3633 Poésie

3638 Poésie Contemporaine

Auteur du texte : José María Molina Caballero

Présentation : Antonio Cruz Casado

Traduction : Monique-Marie Ihry

Réalisation de la couverture : Bruno Salgues

Nombre de pages : 152

© Tous droits de reproduction et de traduction, d’adaptation et d’exécution réservés pour tous les pays

Dépôt légal : octobre 2022

Le wagon infernal

Posté : 22 septembre, 2022 @ 4:54 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, poèmes d'amour, Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

fantasmagorie I 30 40

 Le wagon infernal 

 

…Je tentais vainement d’accrocher mon wagon

À ce train diabolique où valse l’horizon,

Mais ne parvenais pas dans cette course folle

À rassembler le tout courant derrière Éole.

Mus par un ouragan de pensées délétères,

Les nuages du ciel, comme de pauvres hères

Montés sur leur jument, vomissaient leur sang,

Maculaient le soir d’un bandeau indécent.

Dans un semblant de paix malgré ce flux de rouge,

Les noirs délaissèrent le siège de ce bouge

Et la lune en sommeil fit éclore une étoile,

Soulageant de ce fait les cœurs purs de leur voile.

Puis le train se para d’un semblant d’unité,

Une paix s’installa sur le rail affecté,

Et dans le ciel paisible un oiseau de passage

Grava ces mots d’amour, ce bienveillant message :

 

« La mort survient sans rendez-vous,

Soyez unis, entraidez-vous,

     La vie est une fleur fragile,

     La guerre une cause futile.

     De la nuit émane le jour,

     Des maux, le plus fort est l’amour! »

 

© Monique-Marie Ihry

(toile de l’auteure intitulée « Fantasmagorie I », huile sur toile, 30 x 40 cm)

le droit d’être

Posté : 9 mars, 2022 @ 11:15 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

Le droit d’être

 

L’exil,

cette contrée imaginaire entre Angoisse et Néant,

celle dont on rêve ‒ car l’on ne peut faire autrement ‒

à laquelle on s’accroche désespérément,

comme une étoile au soir

agrippée vainement à ses rêves,

en priant avec ferveur la clémence du maître céleste

de bien vouloir faire en sorte

que la terre d’accueil ne soit pas

un unique et simple

mirage.

 

Exil, rage,

errance sur les sentiers escarpés

des montagnes hostiles,

solitude de l’être abandonné au sort

édicté par le fascisme souverain

régnant sur les cœurs fébriles

et cependant résistants à l’ignominie

du destin,

 

exil, dernière espérance

de pouvoir continuer à vivre jusqu’au bout des songes,

tout en priant pour que les êtres chers

ne succombent pas avant

leur délivrance,

 

cruelle absence

de ceux qui sur la terre mère sont restés,

blessés, torturés dans leur âme, dans leur chair,

avant de périr sous les balles

meurtrières…,

 

prière,

dernier recours adressé à l’Éternel

pour une paix salutaire, une légitime dignité :

 

le droit d’être, tout simplement !

 

© Monique-Marie Ihry  – 29 septembre 2020 –

(Extrait de mon recueil « Les rimes interdites » paru en 2021 aux Éditions Cap de  l’Étang)

COUVERTURE LES RIMES INTERDITES 18 mai 2021-page001 (3)

Abus de pouvoir

Posté : 23 février, 2022 @ 12:44 dans Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

PARIS II La mélancolie du cygne

Abus de pouvoir

 

La Terre est un oiseau blessé,

son aile brisée la prive d’espérer

pouvoir encore s’évader

vers un ciel bienveillant.

La paix ressemble désormais

à cette lointaine étoile

dans l’illusoire d’un firmament

exempt d’empathie.

Le covid s’est installé,

a semé l’angoisse,

pris ses aises.

Mais cela n’a pas suffi aux hommes,

certains ont réinventé, perpétué la guerre,

comme si l’on n’avait pas oublié

les souffrances imposées aux familles

décimées et meurtries

au plus profond de leurs âmes

au cours de l’histoire de l’Homme

et de l’humanité…

 

Les hommes, les oiseaux

espèrent encore s’enfuir,

poursuivent une chimère,

d’autres, plus conscients,

esquissent un signe de croix

ou se prosternent

ignorant la poterne

dans leur dos.

 

La Terre se meurt,

les hommes se querellent.

Comme toujours, certains médisent,

épris de liberté

se battent pour un pass,

se vantent de le renier,

en achètent un faux sur le Net

en toute discrétion

pour continuer à aller au restau

au ciné, n’importe où

comme bon leur semble,

maudissent les vaccinés,

et d’autres envient

la nouvelle voiture du voisin…

 

Oiseaux sans ailes,

des enfants sont battus,

humiliés, violentés, violés

au sein de familles confinées

dans l’exigu de l’intimité.

Comme toujours, des familles se tiraillent

pour un héritage ou pour un rien,

les politiques déraillent

essaient de se tailler une bonne part

dans le festin d’une présidence

tous les cinq ans miroitée.

 

Mais le covid se moque

de ces « petites » choses

insignifiantes régissant la cité

des fourmis minuscules

et affolées que nous sommes.

Le virus frappe toujours ici et là,

avec moins de virulence il est vrai.

Avec pugnacité,

et ‒ comme si cela ne suffisait pas ‒

des canons se positionnent

et postillonnent leurs boulets d’acier

aux portes de la souffrance

afin d’asseoir la puissance

d’un seul être en mal

de pouvoir… !

 

© Monique-Marie Ihry   – 23 février 2022 -

(Aquarelle de l’auteure intitulée « Au chant du cygne » faisant partie d’un ouvrage illustré)

 

Les rimes mensongères

Posté : 13 novembre, 2021 @ 11:36 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

naipe

Plagiat, les rimes mensongères

 

Il n’est pas d’élixir conférant le génie.

Si nectar il était, nous aurions recours

Aux charmes du divin et sa belle magie,

Adhérant tous ensemble au même et grand discours.

 

Il n’est pas de recette au poète talent.

Il n’est que le travail et la persévérance,

Car la création est un acharnement,

Une transe, une foi, voire une extravagance

 

Qui n’appartient qu’à soi, ne peut se partager

Sous peine de plagiat, coutumes messagères

Au verbe naufragé qui laissent présager

Du peu de ce talent des rimes mensongères.

 

 

©  Monique-Marie Ihry  -  8 août 2020  -

Un printemps assassin, pandémie

Posté : 23 novembre, 2020 @ 11:28 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, féminisme, poèmes d'amour, Poèmes en français, Réflexions diverses | Pas de commentaires »

 COUVERTURE 1ere UN PRINTEMPS ASSASSIN

Un printemps assassin, pandémie

Monique-Marie IHRY, Recueil de poésie, Collection Plume d’ivoire n° 13, Cap de l’Étang Éditions, 2020

* * *

Ce recueil a été écrit entre le 17 mars et le 11 mai 2020 durant la première période de confinement, près d’une grande fenêtre ouvrant sur un monde en suspens…

Nous ne savions pas alors que nous serions peut-être confinés à nouveau et que la vie de nos enfants pouvait encore être menacée par un virus dont nous avions malgré nous fait la connaissance, mais que nous ne connaissions ‒ hélas ‒ pas assez pour nous débarrasser de la menace qu’il représentait.

Outre le fait de bouleverser nos habitudes, la pandémie est venue s’installer, imposant l’incertitude, l’inquiétude, le deuil pour tant d’autres.  Certains adoptèrent des comportements responsables en restant le plus possible chez eux, mais d’autres s’en moquèrent, sortant à outrance dans les rues, refusant de porter leur masque, imposant aux autres l’inconscience de leur égoïsme assassin.

Pendant ce temps, le printemps affichait l’ineffable de sa beauté, la mer occitane continuait ses allées et venues sous un ciel sans nuages, et la poète redoublant d’inspiration épanchait ces vers sur un cahier déjà bien rempli d’émotions, de rêves et d’espérance entremêlés.

123
 

Au fil des mots |
Entre deux nuages |
Lectures d'haabir |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | j'ai "meuh" la "lait"cture
| Les Chansons de Cyril Baudouin
| Malicantour