Dans le Jardin des mots

Archive pour la catégorie 'Prix de poésie'

De givre et d’espérance

Posté : 27 octobre, 2024 @ 1:31 dans CONCOURS, Extraits de recueils de poésie de l'auteure, poèmes d'amour, Poèmes en français, Prix de poésie | Pas de commentaires »

BOUQUET ROSE VI 60 X 30

(Sonnet)

 

Deux fébriles bouleaux sur la plaine endormie,

Tout au fond du chemin, près du petit lavoir,

L’un et l’autre enlacés semblent ne plus avoir

Au comble de l’hiver un soupçon d’accalmie…

 

Frissonnant d’amertume et frêle anatomie,

Dans leur manteau de givre, ils ne peuvent mouvoir

Le ramage engourdi, ni même concevoir

De recouvrer céans leur noble académie.

 

Je me souviens de l’aube où nous nous serrions,

Imaginant très fort que tous deux serions

Condamnés par la guerre à périr de souffrance…

 

Mais lorsque vint l’avril, son calme ensoleillé,

Fleurir le nu branchage au verger d’espérance,

Je vis mon cœur renaître au désir effeuillé…

 

© Monique-Marie Ihry – 14 septembre 2023  -

 

Poème extrait de mon recueil « Feindre de ne pleurer que pour les beauté » de ce monde, Grand Prix Jenny ALPHA et Noël-Bernard VILLARD 2024 (SPAF).

Cet ouvrage paraîtra dès la fin 2024 aux Éditions Cap de l’Étang, dans la collection Plume d’ivoire.

© Toile de l’auteure intitulée « Bouquet rose VI », huile sur toile (2015)

 

Ici, l’on assassine

Posté : 6 juillet, 2024 @ 2:09 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français, Prix de poésie | Pas de commentaires »

faucheuse.jpg

Ici, l’on assassine 

 

Un ciel bien ténébreux larme un torrent de plomb.

Sur notre Ukraine, il pleure et verse des mitrailles.

Les grands oiseaux de fer meurtrissent les entrailles

De l’univers exsangue, avortent en surplomb.

 

Des chars vindicatifs de leur boulet oblong,

De grands fusils brandis, transpercent les murailles,

Puis leur pénis pointu s’introduit dans les failles

De vierge Humanité, l’outrage avec aplomb.

 

Les prés tremblants de gel affichent leurs gerçures,

La ville agonisante a de longues blessures,

Cet impérial diktat est fécond de terreur.

 

Qu’en est-il de ce vœu de paix que l’on renie

Avec ténacité ? Trahison, félonie !

Ici l’on assassine, et là germe l’horreur…

 

 

© Monique-Marie Ihry    — 5 mars 2022 —

 

 

 

Si les peuples, ensemble…

Posté : 22 décembre, 2023 @ 2:46 dans CONCOURS, Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes courts, Prix de poésie | Pas de commentaires »

COUVERTURE SI LES PEUPLES ENSEMBLE NANCY PRIX DES POETES LORRAINS

Si les peuples, ensemble

 

Si la Paix faisait loi dans un monde sans pleurs

Délivré pour toujours des grands maux de la sphère,

Si les êtres vivants repeuplaient l’atmosphère

De bonté, de beauté, de forêts et de fleurs…

 

Par la fente de marbre au tombeau des douleurs,

Si les gémissements que la mort vocifère

Se muraient d’un silence et que nul ne profère,

N’incite au fanatisme, au fardeau des malheurs…

 

Si les peuples ensemble unis dans l’espérance

Acceptaient de bannir le dard de la souffrance,

L’univers tout entier serait bercé d’amour.

 

Mais il n’est aujourd’hui que guerres intestines

Que les bombes du ciel, averses guillotines,

Enflamment de leurs feux sans égal alentour !

 

© Monique-Marie Ihry   10 juillet 2023 –

(Extrait du recueil de poésie « Si les peuples, ensemble… », Grand Prix des Poètes Lorrains 2023 (SPAF)

COUVERTURE SI LES PEUPLES ENSEMBLE NANCY PRIX DES POETES LORRAINS

Une plaie de ciel

Posté : 10 novembre, 2023 @ 9:01 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français, Prix de poésie | Pas de commentaires »

1ERE COUVERTURE POUR L ETERNITE

Une plaie de ciel

La guerre se rapprochait de nouveau, l’été repliait son manteau fleuri de sève. L’automne déployait son jupon flamboyant sur le massif en deuil, désolé, larmoyant, dans le ballet d’un soir où la mort dans un ultime et grand sursaut plantait son glaive impitoyable.

C’était la fin d’un temps, une vie qui s’achève, et dans la tombe ouverte à l’automne assaillant, des feuilles défuntes, réunies, sommeillant, gémissaient en silence en plainte sourde et brève. Dans le crépuscule souverain, aux confins de la nuit, une lune voilée offerte aux accents de tristesse entamait un refrain de profonde détresse…

L’été était parti, avec lui, l’amour, la paix, s’étaient enfuis, et dans les cœurs rompus aux refrains d’un vain espoir avortaient les rêves ô combien légitimes, dans le cruel et glacial écho d’une montagne proche, traîtresse, résignée de belle indifférence…

Le ciel s’était tout à coup incendié d’un rouge flamboyant. Sa plaie s’était ensuite agrandie vers l’horizon de l’infini. Ouverte, la nuit se défaisait de son sang qui ruisselait, dévalait sur le jupon déployé de la colline ensommeillée.

Une bruine diffusait des gouttes ensanglantées sur le mont de la peine dans le village du souvenir où les âmes, ensemble, sur le seuil du souffrir, luttaient pour évincer de leur cœur les armes pointées sur le mont de l’horreur, leur imposant l’infâme souvenance des outrages d’une guerre intestine.

Peu à peu, la nuit exsangue de sa plaie s’assoupit dans l’obscur déclinant, peu soucieuse de la douleur imposée aux êtres abandonnés à la blessure magnifiée. L’univers s’endormait, mais demeurait la douleur, comme une vie qui se meurt à petit feu, comme s’étiolent les roses de la vie, tout comme les cœurs orphelins d’une romance qu’un jour de lune pleine on promit à leur ignorance ingénue…

 

© Monique-Marie Ihry

Poème extrait du recueil de prose poétique Pour l’éternité, Prix Jacques Raphaël-Leygues de la Société des Poètes Français 2022, Collection Plume d’ivoire n° 39, Cap de l’Étang Éditions, 2023

Cuando tú ya no estés

Posté : 4 octobre, 2023 @ 11:49 dans Poemas en español, poèmes d'amour, Prix de poésie | Pas de commentaires »

Cuando tú ya no estés

 

Hace algunos meses apenas, yo osaba abrigar este pensamiento:

«Cuando tú ya no estés, los árboles del parque continuarán creciendo y nuestras rosas perfumarán aún los senderos del jardín. Yo me encontraré a veces llorando en la sala oscura de un cine, pensando en los proyectos queridos que no tuvimos tiempo de realizar ayer, en estas obras que ya no podremos admirar juntos, en nuestros niños que verán el día bajo la luz febril de mi alegría recuperada.

Cuando tú ya no estés, los árboles del parque sin embargo terminarán muriendo en noviembre, el otoño se revestirá de ámbar y de crepúsculo, y el manto del invierno enterrará el vestido blanco de rosas de la aurora.

Un día, paralizada de cansancio, abandonaré la página infinita de mi soledad y partiré para encontrarme contigo en una bella mañana de luna, cuando el horizonte congelado por el hielo alcance el cielo, un día de invierno cuando las farolas de nuestra calle ya no puedan iluminar mi memoria dolorida, un día donde, como los árboles de nuestro parque, yo haya dejado de creer que, en la oscuridad del recuerdo, aún me es posible intentar sobrevivir sin ti».

 

Llegó para mí el momento de dejar el otoño de mi vida para quedarme en el infinito de tu corazón…

 

Monique-Marie IHRY, poetisa francesa,

 

“Cuando tú ya no estés”, una oda al amor y a la naturaleza, cuando el otoño del alma nos ofrece el misterio de su belleza magistral, cuando el pincel de un pintor, ávido de belleza, percibe en la armonía de un reflejo aterciopelado el misterio divino ante el cual se resigna…

 

para la revista literaria Ánfora Nova y la celebración de sus treinta años, octubre 2019.

Traducción: Ana Herrera

VIGNES D'OCCITANIE IV 80 x 40

« Primavera »

© Monique-Marie Ihry −Óleo sobre lino, 80 x 40 −

Poème « Au chant du cygne » commenté par le Pr Mohamed Salah Ben Amor

Posté : 30 avril, 2023 @ 10:56 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français, Poèmes traduits en arabe, Prix de poésie | Pas de commentaires »

PARIS II La mélancolie du cygne

Au chant du cygne

 

I

 

La mort, tel un oiseau de proie

Déploya ses ailes immenses.

Ses serres avec véhémence

Griffèrent l’harmonie de soie

Recouvrant les vagues azur

D’ombres argentées, lumineuses.

De ses longues ailes flâneuses

L’oiseau de mort au regard dur

Fendit le bleu miroir de l’onde,

Puis rebondit d’un coup de rein

Vers les hauts cieux faits d’airain

Laissant mon âme vagabonde

Voguer, pour un temps seulement,

Un temps de répit sur la vie,

Rien qu’un court instant de survie

Avant la nuit, fatalement…

 

II

 

L’oiseau de mort revint frôlant

Ma barque frileuse amarrée.

Je le regardai, effarée,

Verser son filet nonchalant

Sur mes espérances ultimes.

La mer eut des relents de sang,

Puis l’onde se grisa d’encens

En m’attirant dans ses abîmes…

 

III

 

Dans l’antre de la mer, enfin

Je crus entrevoir la lumière ;

Elle me parut familière.

J’étais à deux doigts de la fin

C’était si doux dans l’onde claire.

Un tapis d’algues m’accueillait,

La mort sereine me cueillait

Telle la fleur abécédaire

D’un dictionnaire des décès.

J’eus soudain très envie de vivre,

Me libérai d’un élan ivre

D’entre les mailles du corset.

 

IV

 

Une fois parvenue au jour,

Libérée du carcan liquide

Orchestré par la mort, son vide,

J’osai espérer un amour

Qui viendrait orchestrer mon cœur.

Je priai pour que cette vie

Vogue au-delà de la survie

Et verse enfin dans le bonheur !

 

                       V

 

Dans le ciel scintillait la Lune

Entourée d’astres lumineux,

Tous les nuages charbonneux

Avaient déserté la nuit brune.

La mort rangeait ses longs filets

Sur le sable grisé de cendre.

Une brise légère et tendre

Chantonnait au soir ses couplets,

Refrain chaleureux sur la toile

De l’univers. Je m’endormis

D’un sommeil aux rêves ravis,

Loin de la mort et de son voile…

 

VI

 

Je m’éveillai sur une plage

Baignée d’un soleil chaleureux.

Les grands pins voguaient bienheureux

Entre les vagues d’un nuage.

Le ciel soudain se fit azur,

Un cygne écrivit un long vers,

Un signe inscrit sur l’univers

Pour louer la vie, un futur…

 

VII

 

Le cygne fendait l’eau, majestueux et beau,

Dans le crépuscule s’éveillaient les étoiles

Dissipant peu à peu les brumes de leur voile,

L’ange dans les cieux semblait bénir les flots.

 

Au loin l’on entendait des chevaux les sabots.

Le bruit de leur course dans le soir automnal

Finit par agonir de ses pas en rafale

Dans le silence bleu d’une nuit sans tombeaux.

 

Le cygne blanc nageait au rythme de la lune

Dont le chant bienveillant aux notes opportunes

Charmait l’onde sereine et comblait d’infini

 

Le monde s’endormait dans la blonde harmonie

D’une paix recouvrée, remettait à demain

L’enfer de la guerre, ses fers, son venin…

 

© Monique-Marie Ihry

Poème extrait du recueil de poésie Cueillir les roses de l’oubli, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2014

 

* * *

La première remarque qui se dégage de ce poème autobiographique écrit à la première personne, est que son auteure, habituée formellement aux poèmes de longueur moyenne, a éprouvé cette fois le besoin d’utiliser le poème très long (78 vers). La cause à l’origine de ce changement est qu’elle tente de faire un bilan de son existence d’adulte ; celle-ci se compose, selon ses dires, de deux étapes distinctes. La première était marquée par l’infortune et la cruauté du destin. Dans la seconde qui se poursuit au présent, elle a trouvé la quiétude et le bonheur. Cette division nette du parcours de la locutrice l’a aidée à bien traiter son texte esthétiquement et ce, en usant simultanément de deux procédés majeurs : la technique de la temporalité et la métaphorisation. Ainsi, pour mettre en évidence l’atrocité de la première étape et bien la séparer de la seconde, elle a utilisé le symbole de l’oiseau de mort et le flash-back, tandis que dans la deuxième étape qu’elle présente comme empreinte de bonheur, elle a choisi le symbole contraire du cygne et le temps présent.

La seconde remarque à faire est que tous les événements relatés ici se passent à l’intérieur de la locutrice, d’où le caractère purement psychologique du poème qui offre au lecteur une sorte d’auto-analyse introspective plongeant, d’abord, dans la mémoire pour réveiller des souvenirs obscurs douloureux formant un véritable cauchemar, ensuite dans l’esprit éveillé pour décrire les sentiments de bien-être et de sérénité que l’auteure éprouve au temps de l’énonciation.

Un poème magistral qui retrace admirablement une bonne partie de l’itinéraire individuel de la poétesse et qui séduit par l’originalité de ses images et la charge émotionnelle de ses mots.

 

Mohamed Salah Ben Amor

 

 couvlivreceuillirlesrosesdeloubli

À la veillée

Posté : 15 janvier, 2023 @ 10:21 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes courts, poèmes d'amour, Poèmes en français, Prix de poésie | Pas de commentaires »

Nikolaï + 41 x 33 cm

À la veillée

(Sonnet)

 

Tes yeux sont un miroir, un lac azur paisible

Dans lequel se reflète un ciel peuplé d’oiseaux ;

Y vogue une caresse, et parmi les roseaux,

Le doux refrain venu d’une flûte invisible.

 

Ton cœur fleuri d’amour au-delà du plausible,

A la divine aura des jeunes damoiseaux ;

Poème étourdissant bientôt surgi des eaux

Révélant la candeur d’une aube intraduisible…

 

Tes lèvres sont un lac, une onde de bienfaits

Où d’éternels soupirs fleurissent satisfaits

Quand tu poses sur moi ton âme ensoleillée.

 

Ton corps est une harpe acquise à mon plaisir,

De ses cordes vibrant comme il plaît à loisir

Lorsque ton cœur serein m’accueille à la veillée…

 

@ Monique-Marie Ihry  – 30 avril 2022 -

(toile de l’auteure intitulée « Nikolaï » (2015) – huile sur toile 41 x 33 cm -)

Printemps

Posté : 24 mars, 2022 @ 11:36 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, poèmes d'amour, Poèmes en français, Prix de poésie | Pas de commentaires »

Printemps

 

Dans le petit jardin offert à l’heure matinale,

un lilas se pavane à l’envi, jalouse

toutes les fleurs des champs.

Dans l’aurore il épouse

au fil de ses désirs leur grâce virginale…

Dans la prairie d’Arras, beauté matutinale

balancée par le vent, la rosée va brodant

sur la robe des fleurs mille perles d’étoiles,

sur leur corolle ivoirine dessine

la promesse d’un jour bercé de poésie.

La nuit, peu à peu s’incline

abandonnant son règne au jour bien décidé

à parer d’une jeune beauté le présent

que le vent d’une douce caresse

effleure langoureusement

avant de disparaître.

 

Dans mon cœur ouvert au printemps de l’amour,

il est une chanson poétisant le jour

où le printemps du cœur enfante au nid de l’âme

le plus beau des cadeaux, dans le sillon fécond

d’une claire espérance, et dans l’état second

aux vertiges soumis à mon élan de femme.

 

Dans le jardin offert à l’aube matinale,

il est un clair bonheur logé au fond de l’âme,

celui du souvenir de ces contrées du Nord

lorsque l’aube s’éveillait au nid de bras aimants,

à mille lieues du tourment de la capitale,

avec toi, mon aimé, mon amour…

 

© Monique-Marie Ihry – 22 mars 2021 –

PRIX Visages du Nord, Joutes poétiques de la Francophonie, ROSATI 2021

 

Biographie de Monique-Marie IHRY

Posté : 6 janvier, 2015 @ 8:06 dans Biographie, Prix de poésie | Pas de commentaires »

Au sujet de Monique-Marie IHRY

 

I. Artiste peintre, illustratrice et auteure

moi édilivre mer de chine +

 

 I. Biographie

Monique-Marie Ihry est née à Nancy. Après avoir fait des études de Droit et un Master d’Espagnol, elle a exercé les fonctions d’enseignante et de rédactrice. Elle poète, romancière, auteure de Littérature jeunesse et traductrice (espagnol/français). Elle est également peintre-illustratrice. Cette artiste spécialisée dans la technique du monochrome a exposé dans de nombreuses régions de France. Elle a été  récompensée à plusieurs reprises et a obtenu notamment une Palme d’Or et une Parme d’argent au Concours International Artoulouse (2013 et 2014).

Elle a également été primée maintes fois pour sa poésie néoclassique, sa poésie libre et sa prose poétique. Elle fait par ailleurs partie de la SFP (Société des Poètes Français), de la liste des auteurs du Languedoc-Roussillon et de la SCAM[1].

Elle est lauréate du Prix François-Victor Hugo 2019 de la SFP pour sa traduction de  » Langueur  » de la poète argentine Alfonsina STORNI (1892-1938) ainsi que du Grand Prix de l’AFAL/ Europoésie UNICEF 2019.

Depuis 2011, elle a publié 16 recueils de poésie et 3 romans, un livre de Littérature jeunesse, un livre d’art et elle a traduit 5 ouvrages.

 1. Comment définir sa poésie en quelques mots ?

a) Philippe Lemoine, Président fondateur des Mille-Poètes en Méditerranée, dans la préface du recueil de poésie Délices écrit :

« Harmonie des rythmes qui coulent de source et des tonalités qui enrichissent et dépoussièrent le sens premier des mots. Suave, euphonique, l’écriture de Monique-Marie Ihry est musicale ; il s’en dégage une sensation aérienne. Les mots glissent de page en page et nous emportent dans son rêve…

L’intériorité se révèle, sous le poète apparaît le peintre ; d’un érotisme raffiné, pleines de délicatesse, dans le clair-obscur de l’imaginaire, les images se dessinent, subjectives.

La poésie trouve son sens lorsque, faite d’ombres et lumières, elle demeure accessible, lorsque sensible, comme celle de Monique-Marie Ihry, porteuse d’émotions, elle se révèle limpide. »

Philippe Lemoine

b) Le Pr Mohamed Salah Ben Amor  écrira au sujet de son second recueil de poésie intitulé Le cœur d’Ana :

« Nantie d’un cœur débordant d’amour et dotée d’une sensibilité esthétique à fleur de peau, l’auteure de ces poèmes, tout en en écrivant savoureusement son bonheur, fait jaillir sous l’effet magique des mots, partout où elle porte son regard, une source de lumière intense comme pour défier l’obscurité qui menace d’envelopper le monde. »  

Mohamed Salah Ben Amor

II. Ses ouvrages publiés

Dictionnaire capestanais, Dictionnaire, Seconde édition revue et augmentée, Monique-Marie Ihry et Bruno Salgues, Collection Occitamment n° 3, Cap de l’Étang Éditions,  2023

Pour l’éternité, Prose poétique, Grand Prix Jacques Raphaël-Leygues de la Société des poètes Français 2022, Collection Plume d’ivoire n° 39, Cap de l’Étang Éditions,  2023

Une perle sur mon corsage, Recueil de poésie, Prix Yolaine et Stefen Blanchard 2023, Collection Florilège, n° 39, Éditions France Libris, 2023

Si les peuples, ensemble…, Recueil de poésie, Grand Prix des poètes Lorrains (SPAF), Nancy, 2023

Amb de tinta sus ma pèl, Recueil de poésie de Monique-Marie Ihry traduit en occitan par Sèrgi Viaule, Collection Plume d’ivoire n° 32, Cap de l’Étang Éditions,  2023

Nuits de porcelaine, Recueil de poésie, Collection Plume d’ivoire n° 31, Cap de l’Étang Éditions, 2023

− Le divan du Tamarit/ Diván del Tamarit, Recueil de poésie de Federico García Lorca traduit de l’espagnol en français et présenté par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 19, Cap de l’Étang Éditions, 2023

− Mesures préventives/ Medidas cautelares, Recueil de poésie de José María Molina Caballero présenté par Antonio Cruz Casado et traduit de l’espagnol en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 17, Cap de l’Étang Éditions, 2022

− Rimes/ Rimas, Recueil de poésie de Gustavo Adolfo Bécquer traduit de l’espagnol et présenté par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 16, Cap de l’Étang Éditions, 2022

− Au jardin de bohème, Recueil de poésie, Prix Jean Cocteau de la Société des Poètes Français 2020, Collection Plume d’ivoire n° 21, Cap de l’Étang Éditions, 2022

− Dans la sérénité du marbre/ En la quietud del mármol, Prose poétique de Teresa Wilms Montt traduite de l’espagnol et présentée par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 14, Cap de l’Étang Éditions, 2022

− Poèmes d’amour, Tome II, Poésies de Miguel Hernández, choisies, présentées et traduites par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 12, Cap de l’Étang Éditions, 2021

− Poèmes d’amour, Tome I, Poésies de Miguel Hernández, choisies, présentées et traduites par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 11, Cap de l’Étang Éditions, 2021

− Les rimes interdites, Recueil de poésie, Collection Plume d’ivoire n° 15, Cap de l’Étang Éditions 2021

− Les trois chants/ Los tres cantos, Prose poétique de Teresa Wilms Montt présentée et traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 10, Cap de l’Étang Éditions, 2021

− Un printemps assassin, Recueil de poésie, Collection Plume d’ivoire n° 13, Cap de l’Étang Éditions, 2020

− Inquiétudes sentimentales/ Inquietudes sentimentales, Prose poétique de Teresa Wilms Montt présentée et traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 9, Cap de l’Étang Éditions, 2020

− Les chants du matin/ Cantos de la maňana, Poésie de Delmira Agustini présentée et traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 8, Cap de l’Étang Éditions, 2020

− Poésies (choisies et inédites)/ Poesías (seleccionadas, e inéditas), Poésie d’Alfonsina Storni traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n°_7, Cap de l’Étang Éditions, 2020

− Le doux mal/ El dulce daño, Recueil de poésie d’Alfonsina Storni traduit en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 6, Cap de l’Étang Éditions, 2020

Ceriera al país de las croquetas, Littérature jeunesse traduite en occitan, Collection Littérature jeunesse n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2020 (à paraître courant du 1er trimestre 2020)

IVRESSES, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 10, Cap de l’Étang Éditions, 2020

Langueur/Languidez, Poésie d’Alfonsina Storni traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 5, Cap de l’Étang Éditions, 2019

Poèmes d’amour/Poemas de amor, Poésie d’Alfonsina Storni traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 4, Cap de l’Étang Éditions, 2019

Les oiseaux de neige/Pájaros de nieve, Poésie de Ana Herrera traduite en français et illustrée par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 3, Cap de l’Étang Éditions, 2019

Les calices vides/Los cálices vacíos, Poésie de Delmira Agustini traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 2, Cap de l’Étang Éditions, 2019

La dernière pavane/El último baile, Prose poétique de Monique-Marie Ihry traduite en espagnol par Ana Herrera, Collection Bilingue n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2019

Paysages occitans, Œuvres picturales de Monique-Marie Ihry, Collection Livre d’Art n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2019

À tire d’aile, l’oiseau, Poésie, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 7, Cap de l’Étang Éditions, 2018

Délices, Poésie, Seconde édition illustrée, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 6, Cap de l’Étang Éditions, 2018

On ne capture pas le vent, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 5, Cap de l’Étang Éditions, 2018

Z’animaux à gogo, Littérature jeunesse, Poèmes de Sylviane Blineau et illustrations de Monique-Marie Ihry, Éditions de l’An Demain, 2018

À l’encre sur ma peau, Poésie, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 4, Cap de l’Étang Éditions, 2018

Un monde sans sépulture, Poésie, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 3, Cap de l’Étang Éditions, 2017

Telle la feuille au vent d’hiver, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 2, Cap de l’Étang Éditions, 2017

Il était une fois un château, Anthologie poétique, Illustrations de Monique-Marie Ihry, Cap de l’Étang Éditions, 2017

D’ambre et de sépia, Poèmes de Philippe Lemoine et illustrations de Monique-Marie Ihry, Éditions Mille-Poètes, 2017

La main de l’ange, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2017

Erotica, Anthologie érotique féminine de la Haute Antiquité jusqu’à nos jours, Petite Bibliothèque anticrise, Choix des textes Love Bowman et illustrations Monique-Marie Ihry, Éditions ATLANDE, 2016  http://livre.fnac.com/a9145295/Monique-Marie-Ihry-Erotica

Cerise au pays des croquettes, Littérature jeunesse, Texte et illustrations de Monique-Marie Ihry, SALGUES Éditions, 2016

Insurgée poétique, Poésie, Éditions Edilivre, 2015

Au chant du cygne, Poésie,  Éditions Edilivre, 2015

Au chant de l’automne, Poésie,  Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, 2015

Les vieux maudits ou La dictature du Hérisson, Roman, Éditions Edilivre, 2014

Cueillir les roses de l’oubli, Poésie, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, 2014

Bellucio, Roman,  Les Éditions du Net, Roman, 2014

Délices, Poésie, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, 2013

Mythomania sur le Net, Roman, Éditions Edilivre, 2013

Le cœur d’Ana, Poésie, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, 2013

Rendez-vous manqués, Poésie, IchraQ Éditions, Tunis, 2011

* Mes ouvrages sont en vente sur amazon.fr

  • Ouvrage paru sur l’auteure, étude critique, « La vie, la mort dans l’univers poétique de Monique-Marie IHRY » :

Figures poétiques du monde, Tome I, La poète Monique-Marie IHRY, Mohamed Salah Ben Amor, IchraQ Éditions, Tunis, 2014

 

III. Prix et distinctions

– GRAND PRIX DES POÈTES LORRAINS (SPAF) Nancy, avec édition du recueil Si les peuples, ensemble…

– Prix du CONSEIL DEPARTEMENTAL DES PYRENEES-ATLANTIQUES 2023 ( JEUX FLORAUX DU BÉARN) pour le recueil Il n’est point de paix dont on fête le sacre

– Prix des JEUX FLORAUX MEDITERRANEENS  2023 pour le recueil Une perle sur mon corsage

– Prix YOLAINE ET STEPHEN BLANCHARD 2022 pour le recueil Une perle sur mon corsage

–  Prix Jacques RAPHAËL-LEYGUES 2022 de la Société des Poètes Français pour son recueil Pour l’éternité

– 2ème Prix De la délégation Nouvelle Aquitaine 2022 (Société des Poètes et Artistes de France) pour son recueil Le temps d’un soupir

– Lauréate du Prix de la PLÉIADE 2022

– Lauréate du Prix des POÈTES SANS FRONTIÈRES 2022

–  1er Prix Jean-Vincent VERDONNET 2022 (Société des Auteurs Savoyards), Poésie Classique

– 2ème  Prix JEUX FLORAUX MEDITERRANEENS 2022, Poésie classique

– 3ème Prix POETIKA 2022

– 1er Prix Visages du Nord 2021, Joutes poétiques de la Francophonie, Arras

– 1er accessit Prix du Chardon Lorrain 2021, (Société des Poètes et Artistes de France, Nancy

– 2ème Prix Paul & Albert Duplessis de Pouzilhac 2021, Lettres et Arts Septimaniens, Narbonne

– 1er Prix Paul VERLAINE 2021, (Poésie libre), La Maison de Verlaine, Metz

- 2020, Prix Jean Cocteau de la Société des poètes Français pour un manuscrit envoyé

- 2020, Rappel de prix François-Victor Hugo de la Société des Poètes Français pour la traduction de  » Inquiétudes sentimentales  » de la poète chilienne Teresa Wilms Montt

- 2020, Prix Jean Bonicel (Arcadia, Ville de Béziers)

- 2020, Prix Monica Richon, délivré par la Société des Poètes et Auteurs de la Francophonie

- 2020, 2ème Prix de l’Actualité, Concours International Regards

- 2020, 2ème Prix Liberté – calligramme – , Concours International Regards

- 2020, 3ème Prix de l’Encre verte, Concours International Regards

- 2020, Prix Spécial du Jury, Prix du Présent jour, Concours International Regards

- 2020, 2ème Prix Anacréontique, Concours Les Rosati

- 2020, 3ème Prix André Caudron, Concours Les Rosati

- 2020, Diplôme d’honneur (Poésie classique et néoclassique), Concours Europoésie Unicef

- 2020, Mention d’honneur (Poésie régulière), Grand Prix Littéraire International « Amitié et solidarité »

- 2020, 2ème Prix de Poésie libérée, Club 40, Frontignan

- 2019, Prix François-Victor Hugo de Traduction, Société des poètes Français, pour la traduction de Languidez/Langueur de la poète argentine Alfonsina Storni

- 2019, Grand Prix de l’AFAL/Europoésie, Paris

- 2019, Prix d’honneur Europoésie

- 2019, 2ème Prix de la ville d’Arras (poésie néoclassique)

- 2019, 2ème Prix de Poésie libre, Boujan-sur-Libron

- 2019, Poésie néoclassique : Mention d’honneur, Lettres et Arts Septimaniens, Ville de Narbonne

- 2019, Poésie libre : Mention d’honneur, Lettres et Arts Septimaniens, Ville de Narbonne

- 2018, 1er Prix de poésie libérée (Frontignan)

- 2018, Récompensée pour sa poésie au 32ème Festival International de Printemps, Littérature et Arts à Bousalem (Tunisie, 11-13 mars 2018)

- 2018, Poésie néoclassique : Mention, Lettres et Arts Septimaniens, Ville de Narbonne

-  2018, Prose poétique : Mention, Lettres et Arts Septimaniens, Ville de Narbonne

- 2018, Admission sur la liste des auteurs, traducteurs et illustrateurs du Languedoc-Roussillon

- 2017, 1er Prix de Prose poétique, Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne

- 2017, 1er Prix de poésie rimée Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne,

- 2017, 1er Prix de Poésie Libre, (Frontignan)

- 2017, 3ème Prix de Poésie Libre (Frontignan)

- 2016, 1er Prix de Prose poétique (Frontignan)

- 2016, 2ème Prix de Poésie Néoclassique (Frontignan)

-2015, Poésie libre, Prix d’honneur, Terpsichore (Carcassonne)

- 2015, 3ème Prix de prose poétique, Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne

- 2014, Enregistrement de 3 émissions de radio sur RCF (Carcassonne) en tant qu’auteure et peintre

- 2014, 2ème Prix de Prose poétique (Frontignan)

- 2014, 2ème Prix de Poésie néoclassique (Frontignan)

- 2014, 3ème Prix de Prose poétique, Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne

- 2014, Palme d’Argent au Concours International ARTOULOUSE pour sa toile « Ophélia »

- 2014, 2ème Prix de Peinture figurative au Salon des Artistes de Thau pour ma toile « Flor »

- 2013, 3ème Prix de Prose poétique (Frontignan)

- 2013, Invitée du Journal de Midi sur France3 Languedoc-Roussillon le 5 décembre 2013 pour   présenter le roman Mythomania sur le Net, Éditions du Net, 2013

- 2013, 3ème Prix de Prose poétique, Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne

- 2013, Palme d’Or au Concours International ARTOULOUSE pour la toile « Sensualité »

- 2012, 3ème Prix de Prose poétique, Mille-Poètes en Méditerranée (Narbonne)

- 2010, Prix spécial du jury pour deux poèmes au concours de poésie Les mots pour le dire et lue par Claude Vernick alors délégué de la région Midi-Pyrénées de la Société des Poètes et Artistes de France.

- 2010, Membre active de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédia)

- 2010, Major de promotion en Maîtrise Arts, Lettres, Langues, Mention Langues et Cultures Étrangères, Mention Espagnol (avec la Mention Bien)

- 2010, » L’ombre de la lyre « , poème mis en musique sur France Musique dans le cadre de l’émission des Contes du jour et de la nuit sur une musique de Georges Delerue sur proposition de Véronique Sauger.

- 1981, Prix du meilleur étudiant en Droit (Mention Très Bien)

 

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