Dans le Jardin des mots

Archive pour la catégorie 'Poemas en español'

Dos palabras / Deux mots

Posté : 14 mai, 2019 @ 4:05 dans Poemas en español, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

Hundirme en el refugio último del alma

para volver a la luz de tu mirada,

para volver a la cuna de tu amor,

y nacer como una flor

al alba de la primavera.

Oír, por fin tu voz suave

diciéndome que soy la Única.

Sentir el deseo sacudirme,

perderme de nuevo en el laberinto de tu deseo,

vibrar de la fiebre encendiendo el febril corazón mio,

modelar el tiempo con el untuoso contacto de tu piel,

culebrear tu cuerpo con besos de pluma,

y…

no despertarme nunca,

porque mi blanca cuna de noviazgo hecha bruma

ahora mismo llega a ser un lecho de hojas secas,

de rosas agonizantes y pesadillas.


 Los días sin el calor de tu cuerpo de bronce

lentos son… tan lentos como un largo abismo

de dolor interminable.

 

Quiero renacer como la amapola de la primavera

en el alba florida de tu corazón,

al oír esas dos únicas palabras:

 

“¡Te quiero!”

  

© Monique-Marie IHRY – el 10 de mayo de 2019 

ENCRE 29 (3)

Sombrer dans le refuge ultime de l’âme

pour recouvrer les feux de ton regard,

pour rejoindre le berceau de ton amour,

et renaître comme une fleur

à l’aube du printemps.

Percevoir enfin ta douce voix

me disant que je suis l’Unique.

Sentir le désir m’ébranler,

me perdre à nouveau dans le labyrinthe de ton désir,

vibrer de la fièvre animant mon fébrile cœur,

sculpter le temps en frôlant le velours de ta peau,

et, comme un serpent onduler sur ton corps

avec des baisers de plume,

et…

ne jamais ne réveiller,

parce que mon berceau de fiançailles nimbé de brume

n’est plus qu’un lit de feuilles sèches,

de roses à l’agonie et de cauchemars,

et…

que les jours sans la chaleur de ton corps de bronze

demeurent lents, aussi lents qu’un abîme infini

de douleur.

 

Je veux renaître comme le coquelicot du printemps

dans l’aube fleurie de ton cœur,

en entendant ces deux seuls mots :

 

« Je t’aime ! »

© Monique-Marie IHRY – 10 mai 2019 

Serpiente

Posté : 10 mai, 2019 @ 5:44 dans Poemas en español, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

No puedo olvidarte.

Yo cierro los ojos para impedir el paso de las lágrimas,

pero corren como un río, corren y corren…

hasta más no poder.

No puedo perdonarte por haberme olvidado,

no puedo olvidar tu engaño,

esas mujeres… , las demás…, ¡fueron tantas!

Ahora me miras sin verme.

Yo te miro, y te veo

marcharte cada noche con otra.

 

Dicen que lo que no mata vuelve más fuerte,

pero, ayer, me mataste con la dulce espina de una rosa.

Ya sé que no puedo hacer que se estire el tiempo de tu amor.

Ahora me crece por dentro una larga serpiente,

tengo el alma devorada por un cáncer,

navego con alas rotas por un cielo sin estrellas

¡y quiero disolverme en la noche del alma!,

 

¡ quie   ro    mo   rir !

 

¡Oh, morirme en el cielo infinito de tu mirada de bronce,

dormir, y no despertarme nunca

sino en tu recuerdo, amor mío,

quien, me mataste,

tú, como una serpiente,

devorándome ahora mismo el alma condenada…

Siento tu veneno navegar en el mar lúgubre

del corazón.

 

Dicen que lo que no mata vuelve más fuerte,

dicen que soy la única que amaste,

pero yo soy la que mataste,

la que hoy se disuelve poco a poco

en la infinita noche de tu olvido…

 

© Monique-Marie IHRY – el 10 de mayo de 2016 

 

 eva  50  70

Serpent 

 

Je ne peux t’oublier.

Je ferme les yeux pour empêcher le cours des larmes,

mais elles s’écoulent comme un fleuve, et coulent et coulent…

sans jamais s’arrêter.

Je ne peux te pardonner de m’avoir oubliée,

je ne peux oublier tes tromperies,

ces femmes…, les autres…, elles furent tant !

Maintenant tu me regardes sans me voir.

Moi, je te regarde et te vois

t’enfuir chaque nuit avec une autre.

 

On dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort,

mais, hier, tu m’as assassinée avec la douce épine d’une rose.

Je sais que je ne peux prolonger le temps de ton amour.

Désormais un long serpent se développe en moi,

j’ai l’âme dévorée par un cancer,

Je navigue avec des ailes brisées dans un ciel sans étoiles

et je veux me dissoudre dans la nuit de l’âme,

 

je    veux    mou    rir    !

 

Oh, mourir dans le ciel infini de ton regard de bronze,

dormir, et ne jamais me réveiller

sinon dans ton souvenir, mon amour,

toi qui m’as assassinée,

toi, ce serpent,

dévorant mon âme condamnée…

Je sens ton venin naviguer dans la mer lugubre

du cœur.

 

On dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort,

on dit que je suis la seule que tu as aimée,

mais je suis celle que tu as assassinée,

celle qui se dissout lentement

dans la nuit infinie de ton oubli…

 

© Monique-Marie IHRY – 10 mai 2019

(Toile de l’auteure)

Au cœur effeuillé

Posté : 4 mai, 2019 @ 4:33 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poemas en español, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

Au cœur effeuillé

Je l’ai connu au temps des roses. C’était le gai printemps lorsque fleurissent les baisers sur les lèvres des jeunes filles. C’était cette époque où l’on ose semer de fous baisers dans les sillons de l’espérance, avec toi muse, mon amour, lorsque fleurit tout l’or du printemps et que germent les roses sur les buissons de l’innocence, quand les arbres du printemps chuchotent encore de si douces choses… Les blanches roses dispensaient leur arôme dans la tendresse du matin. C’était au temps des roses belles, lorsque l’on ne soupçonne pas le chagrin lié aux peines de la romance, quand règne l’innocence au sein du bouquet de l’espérance…

Depuis, il y eut bien des automnes, leur cortège monotone. Il ne reste en notre jardin que ces buissons tristes et nus ayant fait vœu de pénitence. L’amour, les baisers se sont tus, il n’est plus qu’un chapelet d’épines au cœur effeuillé du matin…

 

COUVERTURE 1ere LA DERNIERE PAVANE

En el corazón desnudo 

 

 Yo lo conocí en el tiempo de las rosas. Era la alegre primavera, cuando florecen los besos en los labios de las jóvenes. Era esa época en la que osamos sembrar de locos besos los caminos de la esperanza, contigo, musa, amor mío, cuando brota todo el oro de la primavera y germinan las rosas en los matorrales de la inocencia, cuando los árboles de la primavera susurran aún sobre cosas tan dulces… Las blancas rosas entregaban su aroma a la ternura de la mañana. Era el tiempo de las bellas rosas cuando no sospechamos del dolor ligado a las penas del romance, cuando reina la inocencia en el seno del ramo de la esperanza…

 Después, hubo muchos otoños, con su cortejo monótono. No quedan en nuestro jardín más que arbustos tristes y desnudos que habían jurado penitencia. El amor, los besos se han callado, ya no queda más que un rosario de espinas en el corazón desnudo de la mañana…

 

 * * *

Poème extrait du recueil de poésie La dernière pavane / El útimo baile, Prose poétique de Monique-Marie Ihry traduite en espagnol par Ana Herrera, Collection Bilingue n° 1, Cap de l’Étang Editions, avril 2019

Notre Dame

Posté : 18 avril, 2019 @ 9:44 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poemas en español, Poèmes en français, Prose poétique | 2 commentaires »

Paris 6

Notre Dame 

 

Mon front est rose encore de tes baisers fleuris effeuillant mon cœur sous le ciel de Paris. Et je frémis toujours quand sous la blonde lune les cloches carillonnent chacune une à une, me rappelant à toi, au chant du souvenir, quand au creux de tes bras j’étais prête à mourir.

Notre Dame sonnait, nous étions ensemble et la lune brillait. J’en défaille et je tremble… Connais-tu bien le manque ? Sais-tu les longues nuits à pleurer ton absence ? Lorsque scande minuit, dans mon âme le glas me saisit, me frappe, me terrasse, et le chant de la brume me drape d’un grand linceul pesant qui rajoute à mon mal, me projetant en pensée dans l’abîme fatal, un abîme sans toi, sans tes baisers de rose.

Dans le souffle du soir où tout se décompose, mon front s’émeut encore de tes baisers fleuris. Et dans mon cœur fané c’est l’automne qui sonne, me flétrit et résonne. L’hiver impose, à mon âme fredonne le long refrain de l’absence. Le givre m’étreint… Je sens la mort venir !

 

© Monique-Marie Ihry

Paris 6

 * * *

Notre Dame 

Mi frente está sonrosada aún por tus besos florecidos que desnudan mi corazón bajo el cielo de París. Y me estremezco siempre cuando bajo la negra luna las campanas repican una a una, llamándome hacia ti, en el canto del recuerdo, cuando entre tus brazos yo estaba dispuesta a morir.

Notre Dame sonaba, estábamos juntos y la luna brillaba. Desfallezco y tiemblo… ¿Conoces bien el vacío? ¿Sabes de las largas noches llorando tu ausencia? Cuando entona a medianoche, en mi alma ese toque de muertos se apodera de mí, me golpea, me vence, y el canto de la bruma me envuelve en una gran mortaja pesada que empeora mi mal, arrojándome de pensamiento hacia un abismo fatal, un abismo sin ti, sin tus besos de rosa.

Bajo el soplo de la tarde donde todo se descompone, mi frente se conmueve aún con tus besos floridos. Y en mi corazón marchito suena el otoño, me deja mustia y resuena. El invierno se impone, en mi alma tararea el largo estribillo de la ausencia. La escarcha me abraza… ¡Siento que llega la muerte!

 

© Prosa poética de Monique-Marie Ihry traducida al español por Ana Herrera

Extrait du recueil de poésie « La dernière pavane/ El último baile, Collection Bilingue n° 1, Cap de l’Étang Éditions, avril 2019

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COUVERTURE 1ere LA DERNIERE PAVANE

 

Au dernier soupir

Posté : 18 mars, 2019 @ 1:31 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poemas en español, Poèmes en français, Prose poétique | Pas de commentaires »

Au dernier soupir

 

Dans la campagne seule abandonnée au vent, un lys blanc, ultime survivant d’un bel été, se penche au chant du crépuscule, respire les parfums que le soir véhicule, avant de s’incliner, le port altier et las vers le sol maculé de feuilles sans éclat.

Dans le ciel, l’automne estompe de sa brume les astres lumineux. La lune se consume peu à peu, s’éteignant bientôt sous l’horizon, rompue au soir couchant, flétrie, en pâmoison, attendant de renaître à l’aurore promise. Les arbres balancés à la courbe soumise gémissent en silence, endurant leur souffrance, implorant un repos, murmurant une plainte chétive, une larme chantée enfantée par le cœur dans la nuit tourmentée.

Dans la campagne seule malmenée par le vent, le lys au front mourant tourné vers le Levant s’incline avec respect dans une révérence, décline sa beauté et sa magnificence dans un dernier soupir au chant du crépuscule, et puis se meurt sans autre préambule.

 

(Extrait du recueil  » La dernière pavane/El último baile, Prose poétique de Monique-Marie Ihry traduite en espagnol par Ana Herrera, Collection Bilingue n° 1, Éditions Cap de l’Étang, avril 2019

 

En el último suspiro  

 

En el campo solo abandonado al viento, un lirio blanco, último superviviente de un bello verano, se inclina ante el canto del crepúsculo, respira los perfumes que la tarde difunde, antes de postrarse, con el porte altivo y cansado, hacia el suelo cubierto de hojas sin brillo.

En el cielo, el otoño difumina con su bruma los astros luminosos. La luna se consume poco a poco, apagándose pronto bajo el horizonte, anulada en la tarde crepuscular, marchita, en desfallecimiento, esperando el renacer con la aurora prometida. Los árboles columpiados en una curva sumisa gimen en silencio, soportando su sufrimiento, implorando un descanso, susurrando un lamento débil, una lágrima cantada nacida del corazón en la noche atormentada.

En el campo solo zarandeado por el viento, el lirio al frente moribundo vuelto hacia el Levante, se inclina con respeto en una reverencia, declina su belleza y su magnificencia en un último suspiro al canto del crepúsculo, y después muere sin más preámbulo.

 

(Traduction de Ana Herrera)

La memoria del alba (traduit en français)

Posté : 7 septembre, 2018 @ 1:00 dans Poemas en español, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

La memoria del alba 

 

Me enamoré de una estrella

que brillaba en el crepúsculo,

me enamoré de una perla

que iluminaba el alba,

me enamoré de ti

al nacer el día,

me enamoré

del susurro de tus labios,

del beso de pluma

de tu voz suave

al pronunciar ese “Te quiero”

grabado para siempre

en la memoria del alba.

Me enamoré de una estrella

que brilla todavía

cada noche en el cielo

de mi alma.

 

© Monique-Marie Ihry – 20 de agosto de 2018 –

florero 5

© Monique-Marie Ihry – “Florero V” (2009) óleo sobre tela 80 x 60 cm –

La mémoire de l’aube

Je suis tombée amoureuse d’une étoile

brillant dans le crépuscule,

je suis tombée amoureuse d’une perle

illuminant l’aurore,

je suis tombée amoureuse de toi

à la naissance du jour,

je suis tombée amoureuse

du murmure de tes lèvres,

du baiser de plume

de ta voix suave

prononçant ce « Je t’aime »

gravé pour toujours

dans la mémoire de l’aube.

Je suis tombée amoureuse d’une étoile

qui brille toujours

chaque nuit dans le ciel

de mon âme.

 

© Monique-Marie Ihry – 20 août 2018 –

Como va y viene el amor

Posté : 7 septembre, 2018 @ 12:08 dans Poemas en español, Poèmes courts, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

Como va y viene el amor 

 

Muero y renazco siempre

al compas de tu amor.

Amor, desamor,

dolor o felicidad,

según la fuente caprichosa

de tu corazón desierto…

 

© Monique-Marie Ihry  – 14.05. 2018

Baiser volé 41 33 cm

© Monique-Marie Ihry −« Baiser volé » (2015) Óleo sobre tela 41 x 33 cm −

Comme va et vient l’amour

Je meurs et renais toujours

comme va et vient ton amour.

Amour, désamour,

douleur ou bonheur,

livrés à la source capricieuse

de ton cœur désert…

 

© Monique-Marie Ihry   – 14 mai 2018 -

A balazos (D’une balle)

Posté : 28 juillet, 2018 @ 4:55 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poemas en español, Poèmes courts, Poèmes en français | Pas de commentaires »

A balazos 

Nos metimos en la noche

y nos sentamos a esperar.

Lo que fue no volverá a ser,

fueron matados a balazos

y… ya no son…

Sólo

nos queda

el recuerdo y el dolor,

el recuerdo y el amor

caído.

© Monique-Marie Ihry  – 25 de junio de 2018 -

*

 

D’une balle 

 

Nous nous sommes assis

à attendre sur le seuil de la nuit.

Ce qui fut ne sera plus,

ils furent abattus d’une balle

et ne sont plus.

Seul nous reste

le souvenir et la douleur,

le souvenir et l’amour

déchu.

 

© Monique-Marie Ihry  – 25 juin 2018 -

La feuillée

Posté : 23 juillet, 2018 @ 3:56 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poemas en español, poèmes d'amour, Poèmes en français, Prose poétique | 2 commentaires »

La feuillée

À l’ombre d’une feuillée centenaire, voguaient les flots paisibles du Canal du Midi. Sous une barque nonchalante paraissait l’onde de l’après-midi. C’était un jour de mai, à l’aube, quand les platanes du canal reflètent leur robe de rosée matinale sur l’eau calme ensommeillée. C’était au chant gai de l’aurore, près du pont où passent les péniches sur l’onde à peine réveillée, un matin balancé par une brise légère, doucement, avec toi mon amour.

Le ciel semblait d’or et le soleil chantait. Les nuages aux aurores, transparents chuchotaient. Ton sourire était bleu dans le soleil de mai, ton regard amoureux dans mon âme versait. Le ciel se teintait de douceur, les nuages aux tons or chaviraient mon cœur. Se suspendait le temps au-delà de l’instant. Dans l’obscure clarté, le temps faisait une pause.

C’était hier un dimanche avec toi mon amour, quand le printemps semblait s’être installé tout à fait sur la robe des branches, dans une campagne fleurie empreinte de noble majesté…

 

©  Monique-Marie Ihry  − 5 juin 2018 –

 

canal du midi IX 30 30 bleu pale

 

El follaje

En mi recuerdo, a la sombra de un follaje centenario, navegaban las aguas tranquilas del Canal del Midi. Bajo una barca perezosa aparecía la onda de la tarde. Era un día de mayo, al alba, cuando los plataneros reflejan su vestido de rosáceo matinal sobre el agua calmada adormecida. Era en el canto alegre de la aurora, cerca del puente por donde pasan las barcazas sobre la onda apenas despierta, una mañana mecida por una brisa suave, dulcemente, contigo, mi amor.

 El cielo parecía de oro y el sol cantaba. Las nubes en la aurora, transparentes, susurraban. Tu sonrisa dichosa en el sol de mayo, tu mirada enamorada, en mi alma se vertían. El cielo se teñía de dulzura, las nubes en tonos de oro conmovían mi corazón. En la oscura claridad, se paraba el tiempo más allá del instante.

 Era un domingo contigo, mi amor, cuando la primavera parecía haberse instalado por completo en el vestido de las ramas, en un campo florecido cubierto de dulce majestad…

 

© Traducido por Ana Herrera

(Extrait du recueil « La dernière pavane / El último baile » à paraître fin avril 2019 aux Éditions Cap de l’Étang))

De qué me sirve… (A quoi bon…)

Posté : 16 novembre, 2017 @ 6:06 dans Poemas en español, Poèmes courts, Poèmes en français | Pas de commentaires »


¿De qué me sirve escribir

si no estás conmigo,

de qué me sirve 

vivir

desde que te has ido?…

 

myriam + 55 x 46 cm

 

 

À quoi bon écrire

si tu n’es pas à mes côtés,

pourquoi continuer à vivre

puisque tu es parti…

© Monique-Marie Ihry

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