À tire-d’aile, l’oiseau
À tire-d’aile, l’oiseau, Recueil illustré, poèmes courts, poèmes d’amour
Préface
« Qu’est-ce que la vie ? Une frénésie. /Qu’est-ce que la vie ? Une illusion, /une ombre, une fiction/le plus grand bien est petit, /la vie est un songe,/et les songes sont des songes. » écrit avec fatalisme Calderón de la Barca dans La vie est un songe[1]. Les rêves les plus chers ne pouvant apparemment se concrétiser, le bonheur lié à l’amour ne serait-il lui aussi qu’une illusion ?
Il est des amours pures perdurant au-delà de tout. Il en est aussi de courtes qui ne durent que le temps d’un printemps, et d’autres ne pouvant prendre fin pour ne jamais avoir réellement commencé… Malgré tout, que serions-nous sans cette émotion intense gouvernant notre cœur ?
Avec comme fil conducteur l’amour, l’auteure a choisi de rassembler ici des poèmes courts, aussi courts que le seraient parfois les instants bénis où les cœurs semblent partager l’harmonie.
Petits poèmes en prose, aphorismes pour certains, telle est la forme d’expression qu’a choisi l’auteure de ce 14ème recueil de poésie.
Amour, cette trêve ineffable que le bonheur ravit aux tourments de la vie…
pp. 8-9
L’amour serait en somme comme la rose, redoutable de par son charme et son peu de longévité…
pp. 30-31
[1] “¿Qué es la vida? Un frenesí. / ¿Qué es la vida? Una ilusión, / una sombra, una ficción, / y el mayor bien es pequeño, / que toda la vida es sueño, / y los sueños, sueños son.”, Monologue de Segismundo, vers 2182-2187, La vida es sueño, Calderón de la Barca, Ediciones Cathedra, Letras Hispánicas, 1998
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