Dans le Jardin des mots

Archive pour mars, 2025

Il n’est plus d’avril…

Posté : 25 mars, 2025 @ 1:56 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes traduits en arabe | Pas de commentaires »

Dans le vallon fleuri d’autrefois

pousse désormais la violence,

cette mauvaise herbe féconde,

résistante

qui se répond en abondance

même lorsque sévit la sécheresse.

 

Dans la parc vallonné de l’enfance

où fleurissaient de gais refrains,

se répandent à profusion

de grandes tristesses blondes

venant perturber les rondes

enfantines.

 

Il n’est plus d’avril insouciant

ni de sereine innocence,

il pleut des averses de bombes

sur les quartiers de l’enfance

bafouée, il n’est plus de rondes

allègres, enjouées

sous les rafales de bombes

et des bottes libertaires

cadencées… !

 

© Monique-Marie Ihry  – 4 juillet 2024 -

 

« Feindre de ne pleurer que pour les beautés de ce monde « , nouveau recueil primé

Posté : 7 mars, 2025 @ 10:35 dans Poèmes en français | Pas de commentaires »

COUVERTURE FEINDRE DE NE PLEURER 1ere 3 mars 2025

Un nouveau recueil primé de Monique-Marie Ihry vient de paraître

 

« Feindre de ne pleurer que pour les beautés de ce monde…, » vient de paraître en mars 2025 chez l’éditeur Cap de l’Étang. Cet ouvrage a obtenu le Grand Prix Jenny ALPHA et Noël-Bernard VILLARD 2024 de la Société des Poètes et Artistes de France.
Ce nouveau recueil de poésie de Monique-Marie IHRY composé exclusivement de sonnets sur le thème de l’amour, de la guerre et d’une paix souveraine tant souhaitée, vient parfaire une série d’ouvrages faits d’élégance et de revendications nécessaires.
Avec presque dix prix de poésie en 2024, ce nouveau grand prix a été attribué à la poète Monique-Marie Ihry pour son œuvre poétique incomparable. Elle a notamment obtenu en 2024 le prix Lemaire-Deharveng de la Société d’Émulation de Cambrai, le 1er Prix de Poésie, du Club des Poètes de Marne-la-Vallée, le 1er Prix Anacréontique 2024 des Joutes Poétiques de la Francophonie de la Société des Rosati, le 1er Prix « Écrit épistolaire », ville de Montmélian, le Prix Jacques Cartier le SPAF.
Toujours très présente dans les recueils de poésie de l’auteure, la nature vient inévitablement interférer sur le cœur enclin à la mélancolie. En fait, la guerre sévit, semble se rapprocher à mesure que la nature se dégrade. Un père de famille part rejoindre les troupes, laissant derrière lui des enfants confrontés à l’absence, faisant d’eux des orphelins…
Semé à foison afin de ne pas sombrer, le rêve devient fécond. La poète se souvient, évoque avec sensualité ces moments de grâce, de tendresse et de bonheur partagé, alors se « profile un instant le calme originel » dans une trêve ô combien nécessaire à la survie de l’être…
Mais le temps de l’absence est cependant bien réel. La poète pense à ces exodes ayant maculé le monde d’horreur, à tous ces êtres ayant perdu leur statut d’« humain », poussés comme des troupeaux en grand nombre par la guerre sur des chemins de fortune, obligés à quitter leur foyer, leur terre natale, à défaut d’avoir encore un toit pour abriter leurs enfants, ou bien condamnés à périr.
La publication de cet ouvrage intitulé Feindre de ne pleurer que pour les beautés de ce monde… récompensé lui aussi par grand prix, entre dans le cadre d’une longue série d’écrits de l’auteure dénonçant les faits de guerre et prônant une paix, hélas, trop souvent bafouée…

Détails sur l’ouvrage :

ISBN : 978-2-37613-223-3

EAN : 9 782 376 132 233

Cap de l’Étang Éditions

Prix : 21 €

Parution le 7 mars 2025

https://capdeletang.com/…/feindre-de-ne-pleurer-que…/

 

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