Dans le Jardin des mots

Archive pour juin, 2022

J’irai au bois

Posté : 14 juin, 2022 @ 10:28 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

ENCRE 29 (3)

J’irai au bois   

(Sonnet)

 

Je voudrais de mes mains toucher l’immatériel,

Colombe me poser sur un nuage rose,

Frôler la belle étoile où mon amant repose,

Quitter ce monde laid, rejoindre l’arc-en-ciel.

 

Il me faut chaque jour dans le superficiel,

Composer le futur à la rime morose,

Semer des mots d’espoir dans mon jardin en prose,

Ressentir de l’instant le vide artificiel…

 

Lorsque viendra l’avril éclore l’espérance,

Les grands maux de l’hiver feront leur révérence,

Je m’enfuirai vers toi loin de ce crève-cœur…

 

J’irai au bois cueillir le bouquet d’un poème

Orchestré par l’amour sur un air de bohème,

Où l’on fait fi des maux, où le verbe est vainqueur…

 

©  Monique-Marie Ihry    -  11 mai 2022  -

(illustration de l’auteure, encre de Chine)

Telle la rosée

Posté : 9 juin, 2022 @ 8:20 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes courts, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

bailarin détail

Telle la rosée

 

Ton souvenir vient délicatement

se poser telle la rosée

sur les blanches corolles de l’aube.

Tu te penches sur mon front

et déposes un doux

et langoureux baiser,

effeuillant la colline

désormais ensoleillée

où repose sereinement

mon cœur…

©  Monique-Marie Ihry   – 18 mai 2022 -

(toile de l’auteure, détail de  ” Bailarin ” – huile sur lin – )

Sur la vague d’un songe…

Posté : 6 juin, 2022 @ 11:17 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français | Pas de commentaires »

MONDE 44

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous le charme béni d’une rime éphémère,

Sereine, je voguais sur l’onde azur du cœur,

Il me fallait partir bien loin de ma rancœur,

Vers un havre d’amours, de rêve et de chimère.

 

À cent et mille lieues de ma province amère

Où les tirs, le combat sévissaient en vainqueur,

Loin des maux de l’absence et de ce crève-cœur,

Je me laissai porter par un songe éphémère…

 

La mer me vint à l’aide et pansa mon chagrin.

Peu à peu, la joie s’érigea en refrain

Conté par la colombe à la robe jolie.

 

Sous le soleil de Sète et d’un apaisement,

Dans le jour fait aurore, une douce folie

Triompha de mon âme à l’abri du tourment…

 

© Monique-Marie Ihry – 22 mai 2022 –

 

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