Dans le Jardin des mots

Archive pour juillet, 2018

Poème court 2970

Posté : 29 juillet, 2018 @ 11:44 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes courts, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

ENCRE 29 (3)

 

 

L’amour est un oiseau majestueux et beau

s’évadant à tire-d’aile par-delà

les vagues de l’existence

vers des nuages posés par l’Éternel

sur l’infini des rêves… 

© Monique-Marie Ihry

(Poème extrait du recueil « A l’encre sur ma peau » – Dessin de l’auteure, encre de Chine – illustration dans le recueil « A l’encre sur ma peau« , Collection Plume d’ivoire, Cap de l’Étang Éditions, 2018)

COUV A L ENCRE SUR MA PEAU

A balazos (D’une balle)

Posté : 28 juillet, 2018 @ 4:55 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poemas en español, Poèmes courts, Poèmes en français | Pas de commentaires »

A balazos 

Nos metimos en la noche

y nos sentamos a esperar.

Lo que fue no volverá a ser,

fueron matados a balazos

y… ya no son…

Sólo

nos queda

el recuerdo y el dolor,

el recuerdo y el amor

caído.

© Monique-Marie Ihry  – 25 de junio de 2018 -

*

 

D’une balle 

 

Nous nous sommes assis

à attendre sur le seuil de la nuit.

Ce qui fut ne sera plus,

ils furent abattus d’une balle

et ne sont plus.

Seul nous reste

le souvenir et la douleur,

le souvenir et l’amour

déchu.

 

© Monique-Marie Ihry  – 25 juin 2018 -

La feuillée

Posté : 23 juillet, 2018 @ 3:56 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poemas en español, poèmes d'amour, Poèmes en français, Prose poétique | 2 commentaires »

La feuillée

À l’ombre d’une feuillée centenaire, voguaient les flots paisibles du Canal du Midi. Sous une barque nonchalante paraissait l’onde de l’après-midi. C’était un jour de mai, à l’aube, quand les platanes du canal reflètent leur robe de rosée matinale sur l’eau calme ensommeillée. C’était au chant gai de l’aurore, près du pont où passent les péniches sur l’onde à peine réveillée, un matin balancé par une brise légère, doucement, avec toi mon amour.

Le ciel semblait d’or et le soleil chantait. Les nuages aux aurores, transparents chuchotaient. Ton sourire était bleu dans le soleil de mai, ton regard amoureux dans mon âme versait. Le ciel se teintait de douceur, les nuages aux tons or chaviraient mon cœur. Se suspendait le temps au-delà de l’instant. Dans l’obscure clarté, le temps faisait une pause.

C’était hier un dimanche avec toi mon amour, quand le printemps semblait s’être installé tout à fait sur la robe des branches, dans une campagne fleurie empreinte de noble majesté…

 

©  Monique-Marie Ihry  − 5 juin 2018 –

 

canal du midi IX 30 30 bleu pale

 

El follaje

En mi recuerdo, a la sombra de un follaje centenario, navegaban las aguas tranquilas del Canal del Midi. Bajo una barca perezosa aparecía la onda de la tarde. Era un día de mayo, al alba, cuando los plataneros reflejan su vestido de rosáceo matinal sobre el agua calmada adormecida. Era en el canto alegre de la aurora, cerca del puente por donde pasan las barcazas sobre la onda apenas despierta, una mañana mecida por una brisa suave, dulcemente, contigo, mi amor.

 El cielo parecía de oro y el sol cantaba. Las nubes en la aurora, transparentes, susurraban. Tu sonrisa dichosa en el sol de mayo, tu mirada enamorada, en mi alma se vertían. El cielo se teñía de dulzura, las nubes en tonos de oro conmovían mi corazón. En la oscura claridad, se paraba el tiempo más allá del instante.

 Era un domingo contigo, mi amor, cuando la primavera parecía haberse instalado por completo en el vestido de las ramas, en un campo florecido cubierto de dulce majestad…

 

© Traducido por Ana Herrera

(Extrait du recueil « La dernière pavane / El último baile » à paraître fin avril 2019 aux Éditions Cap de l’Étang))

De velours et de moire

Posté : 8 juillet, 2018 @ 12:28 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

DELICES 28

 

Elle avait des yeux de velours et de moire,

de ceux dont on rêve, de ceux dont on se meurt

lorsqu’ils vous ignorent ou bien se font charmeurs ;

elle était à la fois douce et contradictoire.

De velours elle avait le souffle de l’espoir,

de la moire elle était le brillant enjôleur.

Elle était parfois grave, tantôt tendre ou pleurs

et vivait tour à tour de vie à exutoire.

Le jour la magnifiait, la nuit la meurtrissait,

l’aube la transcendait jusqu’à la fin du jour

et puis s’étiolait sa robe de ballet

lorsque le soir faisait triompher sans atours

l’espoir de voir venir à elle l’harmonie

qui la comblerait d’un impossible infini…

 

©  Monique-Marie Ihry    -  17 février 2013  -

(Extrait du recueil de poésie illustré  » Délices « , Cap de l’Étang Éditions, 2018

Illustration de l’auteure – encre de Chine)

COUV délices II

Contact : mm.ihry@gmail.com

Haïku 1379

Posté : 4 juillet, 2018 @ 12:05 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes courts, poèmes d'amour, Poèmes en français | 3 commentaires »

 

DELICES 13

Au feu du baiser,

faire fondre un glaçon d’azur

sur ta nuque brune…

 

©  Monique-Marie Ihry    -  9 mars 2012   -

(Extrait du recueil de poésie illustré  » Délices  » paru en juin 2018 aux Éditions Cap de l’Étang,

illustration de l’auteure)

 

Au fil des mots |
Entre deux nuages |
Lectures d'haabir |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | j'ai "meuh" la "lait"cture
| Les Chansons de Cyril Baudouin
| Malicantour