Calligramme 47
− L’amour était revenu aux portes de la vie
fleurir mon cœur flétri, fané aux longs hivers.
Dans le vase les fleurs, joli bouquet de vers
faisaient éclore à nouveau mon âme inassouvie.
L’amour s’était installé aux portes de mon cœur,
je voulais y croire encore au seuil de la vieillesse,
délivrée de l’oubli, renaître à ma détresse,
m’immoler dans ses bras sur l’autel du bonheur.
L’amour était venu ne serait-ce qu’un moment
fleurir mon espérance, et si cela ne durait
que le temps d’un printemps, peu importait l’augure
je désirais mourir de joie ne serait-ce qu’un instant.
© Monique-Marie Ihry
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