Octobre
Octobre
L’automne s’installait sur les sentiers du cœur
Un timide soleil tentait de réchauffer
Les feuilles sur les arbres dont le cri étouffé
Se mourait dans l’ombre triste du Sacré Cœur
Paris aux trottoirs gris dans l’absence des fleurs
Parcs aux roses mornes pour unique trophée
Où les amours se créent sur un secret coiffé
Du mystère orphelin d’une saison en pleurs
Paris, Paris grisé par la cendre estivale
Ville au miroir sans tain où se mire l’ovale
D’un visage effeuillé par la brise d’octobre
Mille espoirs balancés dans le vent de l’opprobre
Que des frimas promis ne sauront consoler
D’une absence d’amour au tombeau immolé…
© Monique-Marie Ihry - Octobre 2012 -
( Extrait de mon recueil » Au chant de l’automne « )