Et chavira mon cœur
Et chavira mon cœur
Ses yeux paressaient surgir de l’aurore.
Il était beau et semblait… Comment dire ?
Merveilleux.
Mon cœur chavira soudain
Dans les méandres de l’espoir.
Je me voyais côtoyant des chimères,
Voguant sur l’onde de la mer
À cent lieues de mon défunt chagrin.
M’abandonner au vent en ses mains,
Me laisser emporter par la vague
D’un non-retour devint à cet instant
Le mirage d’un possible.
Je m’enfuis en rêve vers cet indicible
Renonçant à ce monde tangible
Poussée par les flots mystérieux
Ayant surgi à la source claire de son regard,
Un jour par hasard où l’aurore brillait
Dans la clairière infinie de ses yeux.
© Monique-Marie Ihry - 27 août 2015 -