Extrait n° 3 du roman » Bellucio «
Chapitre 3
4
Jacques s’était résolu à changer à nouveau de domicile car son propriétaire non rémunéré depuis plusieurs mois se montrait au fil du temps de plus en plus agressif. Il avait fini par dénicher enfin une autre chambre de bonne à louer pour une somme modique dans une rue mal famée de la vieille ville appelée Rue du Maure qui trompe. Le timbre de la sonnette résonna très fort dans l’unique et minuscule pièce et fit sursauter Jacques dans son sommeil. Il décida de ne pas répondre.
La sonnette se mit à tinter de plus belle. Comme personne ne daignait bouger à l’intérieur de l’appartement, on sonna avec une insistance décuplée.
« Police. Ouvrez cette porte ! »
Jacques traîna les pieds jusqu’à la porte. Il était d’une humeur qui ne laissait rien présager de bon.
Le Commissaire Makri entra sans ménagement dans l’unique pièce, intimant au bellâtre de s’habiller afin d’être plus décent. Jacques refusa de se soumettre, arguant qu’entre hommes, il n’y avait en l’occurrence pas de mal.
« Vous êtes toujours aussi récalcitrant envers les forces de l’ordre ?
– Toujours quand je n’ai pas eu le temps de prendre un bon café, répondit Jacques avec bel aplomb.
[…]
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