Aux frontières de l’absence
Aux frontières de l’absence
L’automne tire sa révérence. Dans un ciel de brume où le regard agonise, l’horizon du futur emporté par la bise, laisse derrière lui le vide de l’absence.
Voici venir l’hiver, voici venir le froid et, dans la campagne où se meurent tous les arbres, les cloches résonnent et tintent leurs sons macabres, un cheval se cabre dans le soir aux abois.
Où sont ces jours bénis où notre amour repose, où sont ces jours chéris où renaît le printemps dans la vallée fleurie où l’aube sur l’étang en corolles déploie son aura grandiose ?
Voici venir le froid, voici venir l’hiver et dans mon cœur en deuil agonisent les jours, s’endorment les roses et se meurent les amours dans la plaine tarie d’un poème désert, aux frontières du désespoir.
© Monique-Marie Ihry - 27 mars 2014 -
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