L’oiseau bleu
L’amour est un soleil frivole.
Il va revient et puis s’envole,
Les vers se font obscurs et mornes,
Les jours deviennent monotones.
Puis un matin à notre porte,
Sur le seuil gris des amours mortes,
Vient se poser un oiseau bleu
Annonciateur de temps heureux.
Le cœur s’emballe et puis s’affole
Et, dans la grande farandole
D’une aube recouvrée, le jour
S’éclaire de joie sans détour.
Cueillons la vie, cueillons la rose,
Oublions pluviôse et ventôse,
Laissons la promesse du jour
Bercer nos cœurs de son amour !
© Monique-Marie Ihry - Castres, le 6 juillet 2013 -
(Extrait du recueil « Au chant du cygne « , Editions Edilivre, 2015)
2 commentaires »
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joli poème
Dernière publication sur le radeau du radotage : Humoriste fanatique
Merci !