Anaphore de l’aube
Anaphore de l’aube
Le printemps émergeait dans une paix bénie,
L’aube s’éveillait dans le frimas matinal
Et la rose attendait depuis son piédestal
L’instant d’offrir au monde sa grâce infinie.
Dans le murmure lent du refrain de l’aurore
Une fleur déplia sa robe vers le ciel,
Une rose venait d’éclore à l’arc-en-ciel
Et l’aube d’offrir au jour sa blonde anaphore…
© Monique-Marie Ihry
Texte déposé, tous droits réservés