Dans le Jardin des mots

Archive pour septembre, 2009

AMOUR

Posté : 27 septembre, 2009 @ 8:17 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

Baiser volé 41 33 cm

Il me semble écrire ce soir

les vers les plus mélancoliques

que ma plume ait jamais enfantés.

Brune est la lune,

tristes sont mes vers

sur l’onde solitaire du cœur endolori.

Mon cœur, telle une fleur

à la corolle flétrie

s’étiole,

se meurt

au vent du crépuscule…

 

©   Monique-Marie Ihry    -  14 août 2009  - 

toile de l’auteure intitulée  » Baiser volé « 

 

 

Je l’ai aimé

Posté : 27 septembre, 2009 @ 7:51 dans Extraits de recueils de poésie de l'auteure, Poèmes en français | Pas de commentaires »

 bailarin détail

Je l’ai aimé,

Dieu que je l’aime encore.

S’il vit toujours dans un coin de la Terre,

si la Terre avait ce bonheur de porter ses pas,

j’aimerais sur l’aile d’un nuage

m’envoler enfin jusqu’à lui

et, portée par le souffle du vent,

petit papillon transparent

me poser légère sur ses épaules.

Peut-être me verrait-il,

sans doute ne me verrait-il pas.

Je resterais, baiser immobile

enivré et déposé sur son corps,

j’accompagnerais ses pas sur la plage

et j’écrirais le soir de mes ailes

sur l’horizon de cendre en attente

avec le sang versé de larmes au seuil du trépas

ce vers écrit par Neruda :

« Es tan corto el amor y tan largo el olvido. »

L’amour est si court et si long l’oubli…

Je l’ai aimé,

Dieu comme je l’ai aimé.

La Terre eut ce bonheur de porter nos pas un jour,

un jour d’infini

un jour d’amour,

Dieu que je l’aime encore !

 

©  Monique-Marie Ihry    -  août 2009  -

(toile de l’auteure « Bailarin »

poème primé)

 

Au paradis des roses

Posté : 27 septembre, 2009 @ 7:40 dans poèmes d'amour, Poèmes en français | Pas de commentaires »

paradisdesrosesblanches.jpg

Au paradis des roses 

 

La ville faisait enfin une pause,

il ne manquait plus à mon cœur que cette rose,

qui, de mon spleen, m’aurait tirée.

Un vent frais d’automne agitait timidement

les feuilles des arbres ensommeillés.

Conquises, elles se rebellaient nonchalamment

exhibant leurs couleurs ensoleillées.

La brume du matin s’était évaporée,

la fraîcheur de l’aube s’était évanouie,

le soleil imposa sa douce présence

et mon cœur éclos peu à peu s’éveilla à la vie.

Le ciel était d’azur,

les astres de la nuit s’étaient enfuis

laissant la place au Prince de l’aurore.

L’astre solaire, auguste et impérieux,

s’évertua à séduire mon âme.

Peu à peu, je me laissai aller à sa flamme,

fermai mon regard,

m’abandonnai à cette douceur automnale

et pris mon envol vers ce paradis des roses

érigeant notre amour en piédestal…

 

©    Monique-Marie Ihry    -  septembre 2009  - 

 

 

Au fil des mots |
Entre deux nuages |
Lectures d'haabir |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | j'ai "meuh" la "lait"cture
| Les Chansons de Cyril Baudouin
| Malicantour